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La France doit dire oui à l’admission de la Palestine à l’ONU !

Un appel de :

Pascal Boniface, géopolitologue ; Rony Brauman, médecin, ancien président de Médecins sans frontières; Anne Brunswic, écrivain, journaliste; Jean-Paul Chagnollaud, professeur des universités; Manu Chao, auteur, compositeur, interprète et musicien; Rokhaya Diallo, éditorialiste pour la télévision et la radio; Miguel Angel Estrella, pianiste, ambassadeur de l’Argentine à l’Unesco; HK et les Saltimbanks, groupe de musique; Jacques Gaillot, évêque français; Gisèle Halimi, avocate, ancienne députée à l’Assemblée nationale, représentante de la France à l’Unesco; Stéphane Hessel, diplomate et militant; M arcel-Francis Kahn, professeur, ancien coprésident de l’AFPS; Edgar Morin, sociologue et philosophe; Lilian Thuram, ancien footballeur et créateur de la Fondation Lilian Thuram-Education contre le racisme ; Dominique Vidal, historien et journaliste ; Zebda, groupe de musique ; Jean-Claude Lefort, président de l’Association France Palestine Solidarité ; Claude Léostic, présidente de la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine ; Pierre Tartakowsky, président de La Ligue des droits de l’homme.
Dans les prochaines semaines, l’Assemblée générale de l’ONU va se prononcer sur la demande palestinienne d’admission au sein de l’organisation comme "Etat non membre" avec tous les droits afférents à ce statut.
Cette démarche vise à surmonter l’impasse du "processus de paix" initié à Oslo et de "négociations" menées sans référence aux paramètres du droit international. Elle répond à une question simple : oui ou non, l’Etat de Palestine a-t-il vocation à exister et à être reconnu dans les frontières de 1967 avec Jérusalem-Est comme capitale, conformément au droit international, et donc admis au sein de la communauté des nations ? Cette demande place les Etats membres devant leurs responsabilités: oui ou non, vont-ils enfin choisir de faire un acte politique pour imposer le droit ?
La France ne peut se dérober devant pareille responsabilité. François Hollande s’y était engagé et, avec lui, sa majorité. Aujourd’hui, toute esquive aurait des consé­quences gravissimes et donnerait quitus à l’occupation. Elle compromettrait pour longtemps la crédibilité de notre pays qui affirme vouloir s’engager pour un règlement, fondé sur le droit. C’est le moment d’agir !
La France doit voter "oui" à l’admission de l’Etat de Palestine à l’ONU comme elle a voté pour son admission à l’Unesco. Entraînant avec elle ses amis et partenaires, européens notamment, elle choisira la seule voie qui vaille, celle du droit qui per­mettra la coexistence de deux états vivant côte à côte en paix et en sécurité.



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