Un vote historique le 29 novembre à l'ONU :
138 PAYS - dont la France - VOTENT POUR L'ADMISSION DE LA PALESTINE COMME ETAT OBSERVATEUR, non membre de L'ONU.
9 PAYS ONT VOTE CONTRE, 41 SE SONT ABSTENUS;
Ce
nouveau statut permet maintenant à l’Etat palestinien de pouvoir
s'adresser à la communauté internationale, en intégrant différentes agences
internationales, dont l’ Agence
internationale de l'énergie atomique (AIEA) ou l’Organisation mondiale de la
santé (OMS), et ayant maintenant la possibilité de saisir la Cour pénale
internationale (CPI).
Ce
rehaussement du statut de la Palestine a bénéficié d’un large soutien
international, sur lequel les dirigeants palestiniens peuvent s’appuyer pour
intégrer la scène internationale.
La
décision française de voter en faveur, qui a joué un rôle dans le positionnement
de la
majorité des Etats européens, est
à saluer. Elle entraine des
responsabilités :
La
France a émis des réserves sur une possible saisine de la CPI car, selon elle,
une telle démarche nuirait aux négociations avec Israël dont la France, pourtant
opposée à la colonisation israélienne illégale en Cisjordanie, demande la
reprise sans conditions. Cette réserve n’est pas acceptable. La saisine est un
droit pour tous les Etats membres de l’ONU, observateur ou membre à part
entière.
Les
Palestiniens ont besoin du soutien français et international. Les mesures de
représailles annoncées par Israël (3 000 nouveaux logements dans la zone de
colonies à l’Est de Jérusalem et rétention des taxes douanières dues à
l’Autorité palestinienne, d’un montant de 92 millions d'euros) à l’issue du vote
des Nations unies, malgré la pression diplomatique internationale sont autant
d’occasion de prendre des sanctions vis-à-vis d’Israël. Pour que cesse la
colonisation et le blocus de Gaza, conditions impératives pour l’indépendance du
peuple palestinien.
Il
appartient enfin à la France d’assumer pleinement sa « position constante » de
« reconnaître l’État palestinien » selon la déclaration de Laurent Fabius. A ce
jour 132 Etats ont explicitement reconnu l’Etat de Palestine. La France n’en
fait pas encore partie. Le vote de la France est un premier pas mais pas une
reconnaissance formelle. Celle-ci répondrait ainsi aux vœux
de la grande majorité des Français qui demande cette reconnaissance, pour
laquelle le mouvement de
solidarité s’est largement mobilisé ces deux derniers mois et continuera de le
faire.
Commentaires
Enregistrer un commentaire