Le
17 avril 1974 est la date de la libération du
premier prisonnier
palestinien
Mahmoud Bakr
Hijazi
des prisons de l'occupation
lors du premier échange de prisonniers avec les autorités
israéliennes.
En 1975, pour souligner
la nécessité de consacrer une journée aux personnes emprisonnées
en raison de leur engagement politique le Front Populaire de
Libération de la Palestine (FPLP) faisait du 17 avril la Journée
internationale des Prisonniers Politiques pour affirmer la volonté
de continuer la lutte pour la
liberté et la dignité des siens détenus dans les geôles de
l'occupation israélienne.
Chaque
jour, chaque mois, chaque année apporte son lot, d’arrestations,
d’emprisonnements, de torture ou d’exécution lente. Des familles
en souffrance réclament les corps de leurs proches morts depuis des
décennies et enterrés dans des cimetières portant des numéros. En
2013, Arafat Jaradat est torturé à mort par le Shin bet
quelques jours après son arrestation. Samer Al-Issawi, Samer,
Al-Barq et d’autres ont recours aux grèves de la faim pour
protester contre leur détention administrative arbitraire et
illégale au vu du droit international.
Cette
année, Missarah Abu-Hamdieh, agonisera faute de soin attaché sur
son lit de mort. Il a rejoint les 206 prisonniers morts dans les
prisons israéliennes et les centaines de prisonniers morts quelques
jours ou semaines après leurs libération suite à des maladies
contractées en prison, aggravées par une négligence médicale
délibérée comme Ashraf Abu-Dérieh, Zuhair Lubada, Zakharia Issa,
Murad Abu-Sakout et d’autres. 18 prisonniers malades de la clinique
de Ramleh sont entrés dans une phase de mort lente, parmi eux
Mansour Moukada, Riad Ammour et Khaled Shawish.
Aujourd’hui plus de 5000
prisonniers sont toujours détenus dans les prisons, les centres
d’interrogatoire et les centres de détention israéliens dans des
conditions insupportables, parmi
eux : plus de 220 enfants dont 45 de moins de 16 ans,
14 femmes, 12 journalistes, 80 étudiants,
41 universitaires, 2 anciens ministres, 14
députés, 165 Palestiniens
des Territoires 48, 109 anciens prisonniers d’avant les accords
d’Oslo, 198 Palestiniens sont placés
en détention administrative (sans charge et sans procès,
renouvelable à l’infini tous les 6 mois), certains depuis
plusieurs années et plus de
1400 prisonniers malades, croupissent dans les geôles
israéliennes dont certains sont en danger de mort faute de soins, en
violation de la 4ème
conventions internationale.
Le 17 avril, soyons nombreux dans toutes les villes de France, ensemble exigeons la libération de tous les prisonniers politiques palestiniens.
Participez à la campagne de parrainage de prisonniers lancée par l'AFPS pour briser le mur du silence.
En
écrivant à : soutienprisonniers@gmail.com
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