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LIBERTE POUR AHED


Ahed a 16 ans. Elle rêve de devenir footballeuse ou avocate.
Elle est en prison.
Ahed Tamimi, est le nouveau visage de la résistance palestinienne. Depuis des années, elle et sa famille s’opposent à l’occupation israélienne dans le village de Nabi Saleh, à 50 km au nord-ouest de Ramallah, chaque vendredi depuis 2009, les 600 habitants manifestent pour protester contre la colonisation et son symbole immédiat, Halamish, colonie israélienne située sur la colline d’en face.
Mais aujourd’hui, cette jeune fille risque jusqu’à 10 ans de prison pour une altercation avec des soldats israéliens.
Le 15 décembre dernier, Ahed Tamimi et sa famille manifestaient contre la décision de Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme la capitale d’Israël. La situation a pris un tournant dramatique lorsque le cousin d’Ahed, Mohammed, 14 ans, a reçu une balle en caoutchouc dans la tête, tirée depuis une faible distance par un soldat israélien. L’adolescent a dû subir une lourde opération chirurgicale.
Plus tard le même jour, Ahed s’est elle aussi retrouvée face à des soldats israéliens qui étaient entrés dans la cour de sa maison. Une vidéo, diffusée dans le monde entier, la montre, sans arme, gifler un soldat israélien. Il est évident qu’elle ne représentait aucune menace sérieuse pour les militaires. Pourtant, la jeune fille risque jusqu’à 10 ans de prison. Le 19 décembre, des soldats israéliens ont fait une descente au domicile d’Ahed pendant la nuit. La jeune fille a été arrêtée et est désormais accusée de voies de fait avec circonstances aggravantes, d’obstruction au travail des soldats et d’incitation à la violence.
Rien ne saurait justifier le maintien en détention d’une adolescente de 16 ans. Celle-ci compte parmi les 350 mineurs palestiniens retenus dans des prisons ou des centres de détention israéliens.
LIBERTE POUR AHED

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