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Le droit international a parlé !

 


 Intervention de Laurence Bernier, lors de la manifestation à Dole, le 20 avril 2024

Nous sommes le 20 avril et le Droit international a parlé !

Après la Cour internationale de justice, le conseil de sécurité de l’ONU, le Conseil des Droits de l’homme de l’ONU exigent un cessez-le-feu immédiat à Gaza, l’entrée des camions d’aide humanitaire et l’arrêt des ventes d’armes à Israël.

Après 6 mois de massacres, nous ne fermons pas les yeux. Nous ne voulons pas de commémorations dans 30 ans pour évoquer le génocide de Gaza. C’est aujourd’hui que cela doit cesser ! Les enfants de Gaza n'ont pas de vacances, pas de trêve, pas de répit, pas de nourriture ; ils essaient juste de survivre !

Pour contraindre le gouvernement de Netanyahou à un cessez-le-feu : il faut arrêter de lui livrer des armes ! Une idée qui monte et qui a le soutien de nombreux pays, comme tout récemment la Belgique.

La France doit cesser ses livraisons d’armes offensives qui tuent à Gaza. C’est ce que nous avons dit à M. le Sous Préfet, Hugues Alladio puis à la Députée Justine Gruet à tous deux, les délégations qui les ont rencontrés ont également demandé que la France pèse pour que l’Union Européenne suspende l’accord Europe/Israël comme le prévoit la clause sur les droits de l’homme.

Nous avons bien senti, lors de notre rencontre avec la députée, que l’offensive lancée par Israël portait ses fruits. Après quelques vagues considérations sur la situation humanitaire, la députée est aussitôt venue dans le débat sur l’Iran.

Netanhyaou cherchait depuis des semaines le moyen de justifier auprès de son opinion publique, de plus en plus hostile à son action, une extension de la guerre qui lui permette de se maintenir. Il relance le thème du « droit légitime d’Israël à se défendre. ET de nombreux médias omettent de préciser qu’avant l’offensive iranienne, il y a eu six missiles tirés par des avions chasseurs F-35 de l’armée israélienne sur le consulat iranien dans la capitale syrienne à Damas. Treize représentants iraniens, dont sept officiers y ont été tués. L’armée israélienne est coutumière de telles attaques dans la région qui doivent être condamnées tout comme la réaction de l’Iran avec une pluie de drones et de missiles Le droit de se faire justice soi-même ou le droit à la riposte ou à l’autodéfense n’existe pas dans le droit international.

 L’offensive iranienne a été largement condamnée. Rien de tel début avril contre l’attaque israélienne. Pourquoi toujours ce deux poids, deux mesures ?

 La militarisation de la région et ces « tests guerriers » portent en eux de lourds dangers d’escalade au détriment de tous les peuples du Proche et du Moyen-Orient.

 Tout doit donc être fait pour enrayer cet engrenage dangereux ; car pendant ce temps, Israêl continue de détruire Gaza, à commettre des crimes de masse et à affamer la population palestinienne alors que la colonisation s’accélère et que les geôles israéliennes s’emplissent de prisonniers politiques palestiniens. Et nous craignons toujours une offensive à Rafah où s’étaient réfugiée une grande partie de la population chassée du nord de la Bande de Gaza.

 Dans notre pays, surgit un climat nauséabond : On criminalise la solidarité avec le peuple palestinien. Soutenir les enfants de Gaza ne fait pas de nous des antisémites. Critiquer, condamner l’extrême droite et les suprématistes au pouvoir à Tel-Aviv non plus !

Nous manifestons aujourd’hui pour exprimer notre solidarité avec le peuple palestinien, pour un cessez-le feu durable, pour la libération des otages français, israéliens, pour la libération des prisonniers palestiniens, pour le respect du droit international, pour la paix. Nous manifestons, parce que nous sommes des humains !



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