Le 19ème Festival Palestine au coeur a tenu ses promesses. Les spectateurs étaient au rendez-vous pour 3 films très différents et complémentaires.
Un récit d'amour et de liberté !
Après "Dégradé" que nous avions programmé lors du Festival de 2016, Gaza mon amour est le second long métrage des frères Nasser, une comédie romantique loin des clichés sur le cinéma palestinien. Si le conflit est filmé, on n'en parle pas directement. On en perçoit les effets à travers des êtres humains que les réalisateurs n'ont pas voulu montrer comme des victimes.
Une histoire avec des personnes qui ont déjà du vécu, de l'expérience et dont le coeur bat. Un film qui montre les gazaouis, tels qu'ils sont avec de beaux personnages de femmes, la couturière incarnée magnifiquement par Hiam Abbass, mais aussi Maisa Abd Elhadi qui joue sa fille et Manal Awab qui incarne la soeur de Issa, le pêcheur .
Un road movie en Palestine
200 mètres vient à point pour nous donner, de façon non manichéenne, des exemples des difficultés rencontrées par les palestiniens pour avoir un semblant de vie normale. Alors qu’il est très difficile de réaliser des films en Palestine, ce premier long métrage d’un jeune réalisateur palestinien, inspiré de son propre vécu, combine un intérêt presque documentaire avec une bonne dose de suspense et une mise en scène sobre et efficace.
A travers la musique, la liberté
Merci aux deux réalisateurs de Borderline, Thomas Bizard et Antoine Bonzon qui ont apporté leur éclairage sur ce documentaire donnant à entendre de jeunes musiciens de Jérusalem, Ramallah et même Gaza.
Un film que nous aimerions diffuser dans les lycées.
Les moments de rencontre, autour de l'exposition "La poésie, pour dire j'existe"ont été riches et chaleureux.
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