DECLARATION DU RESEAU POUR UNE PAIX JUSTE AU PROCHE ORIENT – 20 NOVEMBRE 2023
A l’occasion de la journée internationale des droits de l’enfant célébrée chaque année le 20 novembre, il est de notre responsabilité commune d’alerter sur la situation des enfants et en particulier, cette année d’alerter sur le sort des enfants de Palestine, de Gaza et de Cisjordanie. La convention Internationale des Droits de l’Enfant leur reconnaît : le droit de ne pas faire la guerre ni de la subir .
Aujourd’hui à Gaza et en Palestine, les enfants subissent de plein fouet l’irresponsabilité des choix qui détruisent leur présent et leur avenir.
LE TEMPS PRESSE POUR LES ENFANTS A GAZA
A Gaza, chaque jour :
- des enfants meurent sous les bombardements israéliens
- des enfants meurent dans les offensives terrestres menées par l’armée israélienne
- des enfants meurent dans les hôpitaux totalement démunis et eux aussi attaqués
- des enfants meurent de faim, de malnutrition, de manque d’eau potable du fait du siège et du blocus
- des enfants meurent victimes des exactions des colons en Cisjordanie
Les enfants de Gaza, vivent actuellement un horrible génocide, près de 5000 enfants sont morts en un mois, des centaines de milliers d’enfants et leurs familles ont été déplacés dans le sud de la bande de Gaza où nul n’est en sécurité non plus ;
Tous ces enfants sont privés de leur présent, de leur avenir. Leurs droits fondamentaux, inscrits dans la Convention internationale des droits des enfants adoptée par l’Assemblée Générale de l’ONU en 1989, sont bafoués.
La convention internationale des droits des enfants (la CIDE) est destinée à les protéger. Elle reconnait explicitement les moins de 18 ans comme des êtres à part entière, porteurs de droits sociaux, économiques, civils, culturels et politiques – des droits fondamentaux, obligatoires et non négociables.
LE TEMPS PRESSE POUR LES ENFANTS DE GAZA
La parole de la France doit se faire entendre : la priorité absolue est donc d’obtenir
- un CESSEZ LE FEU IMMEDIAT et un accès humanitaire permettant aux enfants et aux familles de Gaza de recevoir l’aide dont elles ont tant besoin.
Une pause n’est pas suffisante,
- c’est l’arrêt des bombardements et de toute offensive terrestre qui est indispensable pour sauver tous les enfants ;
- Mais aussi l’arrêt des déplacements forcés des enfants et de leurs familles ;
- la levée du siège et du blocus de Gaza ;
- la protection de tous les enfants et leurs familles à Gaza et en Cisjordanie.
Nous demandons également au Président de la République, au gouvernement et aux élu·es à tous les niveaux d’agir POUR:
Un cessez-le-feu immédiat en Palestine et dans les autres parties du monde en guerre pour que cessent les massacres d’enfants.
La ratification immédiate par les USA de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant et l’engagement de la France au Conseil de sécurité de l’ONU en ce sens ;
UN ENFANT EST UN ENFANT
C’est pourquoi nous appelons à la libération de tous les enfants israéliens actuellement retenus comme otages par le Hamas, et notamment un bébé, Kfir Bibas, âgé de dix mois, son frère Ariel (4 ans) et Amelia Aloni (5 ans) qui ont tous trois été capturés dans le kibboutz Nir Oz .
Et nous appelons à la libération des 350 enfants palestiniens emprisonnés dans les geôles israéliennes.
CHAQUE MINUTE COMPTE
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