Départ de la manifestation du 29 novembre 2025 - Toujours mobilisés.
La manifestation a traversé le centre-ville de Dole avec des prises de parole de La Cimade, de la Libre Pensée et du Réseau pour une paix juste au Proche Orient, Place du 8 mai.
Prise de Parole de l'antenne de Dole de La CimadeLa Cimade combat quotidiennement les violations des droits humains. Coeur de son combat, le respect du droit international vaut pour toutes et tous.
Aucun crime de guerre ne saurait rester impuni, que ce soit ceux perpétrés par le Hamas suite aux attaques meurtrières du 7 octobre 2023, comme ceux perpétrés par l’Etat d’Israël. La paix ne peut se construire que par le respect du droit international et les sanctions qui en découlent en cas de violations par toutes et tous. La Cimade partage le communiqué de presse de la plateforme des ONG françaises pour la Palestine dont elle est membre.
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| Daniel Brémond, pour la Libre Pensée |
PRISE DE PAROLE –Laurence Bernier du le Réseau pour une paix juste au Proche Orient
Bonjour à tous,
En cette journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien, nous sommes rassemblés à Dole, quand des milliers participent à une grande manifestation nationale à Paris.
Car il y a urgence à continuer à nous mobiliser.
Le cessez-le-feu du mois d’octobre a déjà été brisé à de multiples reprises et le droit à l’autodétermination du peuple palestinien est plus que jamais menacé.
Comme l’a déclaré avant-hier Amnesty international : Malgré le cessez-le-feu, le génocide à Gaza continue. La population palestinienne manque de tout : de nourriture, d’eau, de logements, de soins de santé. Elle est condamnée à une mort lente et calculée
.
Après ces deux dernières deux années, le peuple palestinien, était soulagé de ne plus être quotidiennement sous les bombes. Mais depuis le 10 octobre, 327personnes au moins ont été tuées lors d’attaques israéliennes.
136 enfants ont été tués. La population gazaouie est confronté à la faim, au froid, aux inondations, au blocus le privant d’une aide alimentaire toujours bloquée, aux déplacements forcés dans un territoire occupé à 58 % par l’armée israélienne.
En Cisjordanie, c’est l’occupation, la colonisation qui se poursuit, avec ses oliviers brûlés ou arrachés au bulldozer, ses camps vidés de force par les colons accompagnés de l’armée israélienne, ses résistants tirés comme des lapins, ses emprisonnés sans jugement .
L’adoption par le conseil de sécurité de l’ONU de la seconde partie du Plan Trump se caractérise par une absence totale d’exigences à l’égard d’Israël malgré ses crimes contre l’humanité et ses crimes de guerre. Elle renvoie dos à dos l’occupant et l’occupé et met sous tutelle le peuple palestinien.
Nous ne pensons pas que la paix dans cette région meurtrie puisse se construire sur le déni, sur le dessaisissement d’un peuple de son avenir.
A l’unisson avec celles et ceux qui manifestent à Paris, nous réclamons :
- L’autodétermination du peuple palestinien et le droit au retour des réfugiés
- La fin de l’occupation, de la colonisation, de l’apartheid
- Des sanctions contre Israël
- Un cessez-le-feu définitif et la fin du génocide.
Et nous demandons la libération de Marwan Barghout, le Mandela Palestinien, qu’Israël maintient depuis 23 ans en prison, parce qu’il incarne l’avenir du peuple palestinien. Une campagne nationale démarre aujourd’hui comme l’a annoncé le petit fils de Nelson Mandela.
Plus que jamais, nous exigeons une paix juste au Proche Orient.
Une partie des participants s'est ensuite rassemblée devant l'ex Chapelle des Carmélites où se tenait toute la journée une vente-expo d'artisanat de Palestine et du monde, en partenariat avec Artisans du Monde.




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